Commentaire descriptif

Oma quitte sa maison de la rue des Érables pour emménager dans une résidence pour aînés. Sa fille et sa petite-fille, Émilie, l’accompagnent. Rien de son nouveau milieu ne trouve grâce à ses yeux. Pourtant, la vue est spectaculaire, les fleurs abondent et on joue aux quilles le mercredi. Malgré tout, Oma trouve que la nourriture est mauvaise, que les fleurs font éternuer et que les allées de quilles ne sont pas droites. À la maison, Émilie et sa mère trient les effets d'Oma. Il y a tant de souvenirs : la couverture de bébé d’Émilie, la robe que sa mère a portée pour son premier récital de piano, une courtepointe fabriquée à même les vieilles chemises d’Opa. Émilie suggère alors de fabriquer une courtepointe faite des souvenirs de grand-maman. Lorsqu’elle s’ennuie de la rue des Érables, Oma, qui s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie, s’enveloppe dans sa courtepointe qu’elle dit cousue d’amour. Le récit est particulièrement crédible en demeurant fort émouvant. Les aquarelles de Jorish sont tout en tendresse, et un soin particulier est apporté aux détails, aux vêtements, aux attitudes.