Commentaire descriptif

Nalvana vit dans une petite ville où l’hiver est toujours plus long que l’été. Portant en tout temps une cape jaune et des lunettes de motoneige qu’elle remonte sur sa tête, la fillette adorerait avoir un superpouvoir comme ses amis. En effet, comme elle le leur fait comprendre, Davidee court plus vite qu’un Ski-Doo, Maata se balance si haut qu’elle peut voler, son cousin Joanasie peut construire tout ce qu’il veut, et Adamie peut retenir très longtemps sa respiration sous l’eau. Puis, avec l’aide de sa mère, Nalvana saisit enfin qu’elle possède elle aussi un superpouvoir : celui de révéler ce qu’il y a de plus beau en chacun. Grâce à elle, les gens se sentent bien! Ce récit, dont l’action se situe au Nunavut, suggère que chaque personne possède des aptitudes personnelles uniques et exceptionnelles et offre quelques exemples de ces aptitudes observées et nommées par la jeune héroïne au fil de ses interactions avec d’autres enfants. L’exagération et l’humour sont de mise dans la présentation de ces « superpouvoirs », colorée par l’enthousiasme et la bonne humeur de l’héroïne. Faisant se succéder les interactions de la jeune Inuite avec ses amis, mais aussi avec sa mère, la structure récurrente du récit mène à une chute qui révèle le généreux superpouvoir de Nalvana. Quelques mots en inuktitut, dont la signification est précisée dans un lexique, sont intégrés au récit, lequel s’accompagne en outre de dessins aux lignes stylisées et aux aplats de couleur en nombre réduit. Le texte tout comme les illustrations mettent de l’avant le caractère sympathique, énergique et amical de l’héroïne.