Chapitre thématique

Prendre conscience de l’histoire des peuples

Pistes d'exploration

Échanger

Faire une liste des livres les plus marquants de sa vie, les présenter et expliquer les raisons pour lesquelles ils sont si importants pour soi.

S'informer

S’informer sur la résistance en Allemagne durant la Deuxième Guerre mondiale en consultant des ouvrages documentaires.

Regrouper livres et produits culturels

Découvrir d'autres récits de fiction portant sur la Deuxième Guerre mondiale, comme le Le journal d'Anne Frank.

Découvrir les richesses du texte

Identifier des passages où la narratrice annonce des événements à venir et commenter l’effet que crée ce procédé d’anticipation.

Mots-clés

Roman sociologique , amitié , familles d'accueil , intérêt de la narration , lecture , livres , mort , narration au « je » , narration au « vous » , portée historique-Europe (Guerre 1939-1945) , portée psychologique , récits (intérêt du temps) , relations pères-filles , solidarité

Commentaire descriptif

Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, Liesel grandit au sein d’une famille pauvre. Grâce à son père adoptif et à son voisin, lesquels refusent de se laisser intimider par le pouvoir, Liesel trouve la force de surmonter les drames et découvre le pouvoir des mots à l’aide des livres qu’elle vole. Ce roman touchant et singulier a pour narratrice la Mort elle-même, qui s’adresse directement au lecteur pour lui raconter l’histoire d’une jeune Allemande lui ayant survécu trois fois. Il aborde la tragédie de la Seconde Guerre mondiale en employant une forme et un angle originaux. Enchâssé de diverses notes s’attardant sur un détail de l’histoire, un mot ou une réflexion percutante de la narratrice, le roman adopte une structure fragmentée. Des sauts dans le temps et des interventions de la narratrice annonçant à l’avance la suite du récit déconstruisent la chronologie des faits. Rythmée par les rencontres entre la jeune fille et la mort, ainsi que par la découverte de chaque nouveau livre volé par l’héroïne, l’écriture fluide donne de la profondeur à l’oeuvre en insistant plutôt sur le sens des évènements que sur leur déroulement. La narration, assumée par une Mort sensible aux couleurs, aux odeurs et aux ambiances, emprunte un ton tour à tour poétique et familier. Ce roman marquant dénonce les instruments de la peur et de la propagande, tout en faisant l’éloge du pouvoir des mots et de la solidarité humaine.