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Prendre conscience de l’histoire des peuples
S’informer sur l’économie que l’industrie du bois a générée dans le Bas Canada au 19e siècle. Établir des liens avec le roman à l’aide de passages éclairants.
Réfléchir aux différents facteurs qui peuvent influencer le destin d’un individu : le contexte social et économique, la personnalité, le hasard, la volonté, etc. Prendre pour exemple le destin de Tim Bellerose.
Approfondir sa connaissance du soulèvement des Métis de l’Ouest, puis organiser un débat autour de la légitimité des actes de révolte.
Commenter la pertinence de mettre en parallèle l’histoire de Tim Bellerose et celle de son père. Déterminer comment les deux récits s’éclairent et se complètent.
La trilogie « Les fils de la liberté » présente, de façon fougueuse, l'histoire du Québec et du Canada entre la première moitié du 19e siècle et le milieu du 20e siècle. L'auteur propose un savant mélange de données historiques et de personnages fictifs souvent attachants, fiers et tourmentés. À travers le regard et les aventures de trois générations de Bellerose, l'auteur retrace l'évolution politique, sociale et économique de tout un pays. Ce second volet de la saga familiale est consacré à la vie adulte de Tim Bellerose, le fils adoptif d'Hyacinthe, le héros de Les Fils de la liberté, 1. Le canard de bois. Marqué par le destin de son père, Tim se tient loin des conflits politiques. Fondamentalement ambitieux, idéaliste à sa façon, il décide de se lancer en affaires et multiplie les stratégies pour obtenir du financement et trouver des sources de revenus. Le vent dans les voiles, il accumule rapidement les contrats, mais une succession de malchances le conduisent à sa perte. L'écho de la condamnation de Louis Riel, dans l'ouest du pays, a également pour effet de perturber l'esprit et le travail de Tim. Ce roman au souffle profond suit le parcours de deux hommes différents, mais tout aussi bouillants l'un que l'autre. Narré à la troisième personne, le récit de Tim alterne avec celui, narré au « je », d'Hyacinthe Bellerose, condamné à l'exil. À la fin du livre, le retour d'Hyacinthe chez lui fait converger les deux récits vers une émouvante rencontre. De nombreux dialogues au ton familier enrichissent ce texte aux accents poétiques, rempli d'épreuves, de désir et de désillusion.
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