Chapitre thématique

S'offrir le plaisir de rire

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Écrire un conte où des personnages de contes classiques cohabitent dans un univers contemporain.

Découvrir le visuel et s’en inspirer

Échanger sur les effets humoristiques des illustrations qui appuient le texte : physionomies, formes et couleurs, comportements des personnages, etc.

Regrouper livres et produits culturels

Mettre en commun différentes bandes dessinées pour comparer les effets du découpage sur le rythme et le déroulement de l’action.

Découvrir les richesses du texte

Comparer la bande dessinée au texte original pour juger des choix effectués par la bédéiste, tant au point de vue du récit que des dialogues.

Mots-clés

Bande dessinée , adaptations de classiques , humour , intérêt des illustrations , maisons hantées , personnages (créatures imaginaires) , personnages (sorcières) , textes loufoques , voeux

Commentaire descriptif

Ayant trouvé une petite somme d'argent sur le sol, monsieur Pierre se rend chez le notaire pour acheter une maison. Malheureusement, la maison qu'il acquiert est hantée par la sorcière du placard aux balais. Pourtant, la sorcière demeurera inoffensive, bien sage dans son placard, tant qu'on ne chantera pas dans la maison : « Sorcière, sorcière, prend garde à ton derrière ». Obsédé par ces quelques mots, monsieur Pierre finit fatalement par les chanter. Sortie de son placard, la sorcière lui lance alors un défi : s'il arrive à faire un voeu qu'elle ne peut exaucer, elle disparaîtra pour toujours. Pour relever le défi, monsieur Pierre aura cependant bien besoin de l'aide de son ami Bachir et de ses poissons magiques. Cette bande dessinée propose une adaptation du conte de Pierre Gripari, un auteur connu notamment pour La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca. Fidèle aux dialogues et au ton du texte original, l'adaptation prend cependant certaines libertés avec le récit afin d'en accentuer la dimension loufoque. Ainsi, la bande dessinée offre par exemple un épilogue qui raconte les retrouvailles inattendues entre monsieur Pierre et le notaire. Minimale, la narration au « je » du texte original s'efface devant des dialogues rythmés et burlesques. Les illustrations, avec leurs lignes ondulantes et leurs formes rondes, mouvantes, appuient l'humour du texte avec des physionomies et des comportements caricaturaux. Très colorées et pleines de mouvement, les illustrations s'enchaînent de façon dynamique grâce à un découpage syncopé d'une grande efficacité.