Chapitre thématique

Voir et faire autrement

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger sur le rapport de possession que les être humains entretiennent avec les animaux. Est-il souhaitable ou justifié?

S'informer

Approfondir ses connaissances sur le mode de vie de l'orignal, en consultant des sources documentaires telles que Le monde des orignaux.

Enrichir son monde intérieur

Donner sa définition de la liberté et imaginer la définition que donnerait un élan de ce concept.

Regrouper livres et produits culturels

Retracer des oeuvres d'Alexander Dzigurski sur Internet et observer la manière dont l'auteur-illustrateur les retravaille à sa manière.

Mots-clés

Album , animaux domestiques , intérêt de la typographie , intertextes (illustrations) , leçons de choses , liberté , mammifères (orignaux) , moeurs et comportements des animaux , protection de la nature , récits (chute)

Commentaire descriptif

Un jour, Wilfred rencontre un élan. Tenant pour acquis qu'il lui appartient, il le nomme Marcel et établit les règles du bon animal de compagnie. Le garçon se promène avec Marcel qui suit les règles à sa convenance. Ils s'éloignent tellement de la maison que Wilfred doit laisser traîner une ficelle pour ne pas le perdre. Lorsqu'il constate qu'une vieille dame s'est également appropriée de son élan, Wilfred, outré, retourne chez lui, mais s'entortille dans sa ficelle. Libéré par Marcel, le garçon lui pardonne et reconnaît que l'animal ne lui appartient pas et peut suivre ses propres règles. Cet album démontre avec humour les prétentions humaines à vouloir posséder une nature qui ne lui appartient pas. Le personnage de l'élan, animal solitaire et majestueux, incarne bien cet état de liberté sauvage qu'il paraît vain de chercher à brider. Les mésaventures du héros, plus naïf que possessif, incitent à la réflexion. Le texte énumère, entre autres, les règles que devrait suivre l'animal, alors que les dialogues sont inscrits dans des phylactères. Les illustrations montrent les personnages peints par Oliver Jeffers, superposés à des gravures anciennes, et des paysages du peintre américain Alexander Dzigurski. La montagne et la forêt y sont représentées avec majesté. Le contraste entre les différents styles d'illustrations et les matériaux utilisés par les deux artistes donne naissance à une étonnante harmonie visuelle. L'auteur ajoute ici et là quelques intertextes visuels faisant référence à ses oeuvres précédentes, notamment Le filou de la forêt et Perdu? Retrouvé!.