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Titre : Le meilleur des mondes

Roman de science-fiction

Le meilleur des mondes

Huxley, Aldous (1894-1963)


Traduit de l'anglais par Jules Castier.
Pocket,©2017.284 p.
Première parution 1932.

Dewey 828, CONST 50786, SDM B733755, Jeunesse

ISBN
 
 
Édition papier : 9782266283038
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Indices

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9

 

Lecture dans toutes les disciplines

S2

 

Chapitre thématique

Aiguiser son sens politique

Pistes d'exploration

S'informer

S'informer sur la notion d’utopie et la distinguer de celle d'idéologie politique.

Discuter

Comparer l’état actuel de la génétique à celui décrit dans le livre pour discuter d'enjeux bioéthiques.

Regrouper livres et produits culturels

Comparer avec d'autres romans critiques de l'utopie, par exemple 1984 de Georges Orwell.

Mots-clés

Roman de science-fiction , abus de pouvoir , bonheur et joie de vivre , classiques , critique sociopolitique , dictature , intertextes , liberté , personnages anti-héros , portée philosophique , récits d'anticipation , réflexion sociopolitique

Commentaire descriptif

Dans la civilisation de l’ère Ford, la devise est « Communauté, Identité, Stabilité ». Par le contrôle des naissances et une éducation conditionnée, le gouvernement mondial centralisé maintient le sentiment de bonheur de tous ses citoyens. Tous font partie du corps social et aucun ne développe son individualité. La pensée porte exclusivement sur le moment présent et les émotions fortes n’existent plus. Pourtant, certains individus cultivent leur différence. Tel est le cas de Bernard Marx, un homme qui souffre dans cet univers où règne le mensonge. Au cours d’une visite dans une « Réserve à Sauvages », où les hommes vivent en famille, il rencontre John, un enfant de la civilisation de Ford, élevé parmi cette communauté particulière. En le ramenant à Londres, Bernard bouleverse les principes et les sentiments de plusieurs personnes, mais le gouvernement veille à bien le surveiller. D’une actualité troublante, ce roman de science-fiction écrit en 1932 critique les systèmes politiques totalitaires du XXe siècle. Il dénonce les dangers liés aux utopies, l’aliénation produite par la propagande et l’hypocrisie d’une civilisation du bonheur fondée sur le confort. Le narrateur adopte plusieurs points de vue narratifs, apportant ainsi une vue d’ensemble saisissante. Le vocabulaire élaboré et technique, en partie inventé, ajoute à la froideur du monde décrit. Écrit dans une langue soutenue, le roman possède une très riche portée philosophique et sociopolitique.


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