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Bonifier la structure récurrente en créant pour l’album une nouvelle page mettant en scène les deux héros et un passant.

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Mots-clés

Album , Humour , dinosaures , intérêt du lien texte-images , narration au « je » , quiproquos , récits (chute) , récits (structure récurrente)

Commentaire descriptif

Tristan promène Kiki, un énorme tyrannosaure que tout le monde perçoit comme un chien. L’animal dévore chacun des passants croisés en chemin : la vieille dame qui le trouve chou, les enfants qui veulent le caresser, l’homme qui rit de son air bête, le policier qui lui reproche de ne pas porter de muselière et l’enseignante de Tristan. Cependant, Kiki ne dévore pas Chloé, la jolie voisine croisée en chemin et dont Tristan est secrètement amoureux. Le garçon félicite Kiki de l’avoir épargnée : « Parfois, il faut quand même savoir un peu se tenir. » Cet album à l’humour noir propose une histoire simple fondée sur le quiproquo entourant l’identité de Kiki. Ce quiproquo est rendu possible par le contraste entre les informations livrées par les illustrations et le texte. En effet, alors que le texte indique que Kiki est un chien, les illustrations montrent sans équivoque que Kiki est un énorme dinosaure. De style très réaliste, ces dessins mettent en évidence l’énormité du dinosaure, notamment en le faisant constamment sortir du cadre des images. Dans une structure récurrente, le récit présente différentes rencontres à la suite desquelles les passants sont dévorés. Cette structure mène à un point de chute rigolo où, pour des raisons sentimentales, la fillette n’est pas dévorée. Composée de phrases courtes, la narration amuse grâce aux commentaires caustiques du garçon faisant suite à la dévoration des passants.