Chapitre thématique

Voir et faire autrement

Pistes d'exploration

Mettre en scène

S’inspirer du livre pour créer une liste de mots favoris, d’aliments préférés ou de superpouvoirs dont on rêve.

Écrire et créer à son tour

Imaginer et illustrer des superpouvoirs donnés par d’autres aliments malaimés.

Regrouper livres et produits culturels

Trouver des recettes permettant de mieux apprécier des légumes peu appréciés.

Mots-clés

Album , Humour , fruits et légumes , pets et excréments , préférences , recettes culinaires

Commentaire descriptif

Albertine refuse catégoriquement de manger des choux de Bruxelles. Cependant, lorsque sa mère suggère qu’ils pourraient lui conférer un superpouvoir, la fillette se met en tête d’y goûter. Après tout, les épinards ont bien le pouvoir de renforcer ses muscles et les carottes, celui de donner une meilleure vision dans l’obscurité. Après de longues recherches, elle trouve enfin une recette qui lui convient : des muffins aux choux de Bruxelles. Elle les confectionne avec sa mère, les mange, puis attend qu’un nouveau superpouvoir se manifeste. Malheureusement, rien de tel ne se produit, jusqu’à ce qu’elle émette un énorme pet odorant. Oui, les choux de Bruxelles donnent vraiment un superpouvoir! Voilà donc Albertine réconciliée avec le légume qu’elle détestait tant. Cet album humoristique raconte comment une fillette en vient à apprécier les choux de Bruxelles, ce légume souvent mal-aimé des enfants. Le jeune personnage amuse grâce aux listes qu’elle constitue, aux stratégies qu’elle utilise pour éviter les choux de Bruxelles et à sa quête de la recette parfaite. Énergique et vive, l’héroïne s’exprime avec aplomb par l’entremise de courts dialogues, parfois insérés à l’intérieur de phylactères. Les dessins numériques du livre offrent également une image très expressive du personnage, notamment dans le contexte de ses relations mouvementées avec les choux de Bruxelles. Ces derniers sont par ailleurs tout aussi expressifs grâce au visage, aux bras et aux jambes dont ils sont dotés. Rythmé par des phrases courtes, le texte s’articule bien aux images dans une mise en pages très narrative évoquant la bande dessinée.