Chapitre thématique

Explorer le monde des arts et des lettres

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Écrire une courte histoire en mettant à profit les méthodes et les notions présentées en cours de lecture.

S’inspirer de la démarche de l’autrice pour proposer différentes versions d’un même texte exploitant différents types de styles, de narrateurs ou de tons appartenant à divers genres littéraires.

S'informer

Approfondir ses connaissances sur le schéma narratif, puis s’exercer à en retrouver les différentes parties dans des œuvres de fiction.

Mots-clés

Docu-fiction , créativité , écriture , écrivains et écrivaines , imagination , lecture , littérature

Commentaire descriptif

Dans ce livre, l’autrice Jennifer Tremblay retrace le processus de création d’une histoire qu’elle souhaite écrire. Pour débuter, elle utilise une méthode, inventée par l’écrivain Gianni Rodari, qui consiste à choisir deux mots parmi plusieurs préalablement écrits sur des bouts de papier. Ainsi, à partir des mots « train » et « plume », elle imagine l’histoire d’un père et de sa fille échangeant des lettres voyageant par train. Une autre méthode, également de Gianni Rodari, permet pour sa part à l’autrice de surmonter une panne d’écriture et d’ainsi progresser dans l’écriture de son histoire, où intervient également une plume supposément magique. Au fil de sa création littéraire, l’autrice présente des notions de théorie littéraire, en particulier les différents moments du schéma narratif, de la situation initiale à la situation finale. Elle se penche aussi sur la question du style en proposant des exemples concrets dans lesquels sont tour à tour exploités les phrases nominales, les phrases interrogatives et l’usage abondant d’adjectifs et de virgules. Les différences entre un narrateur omniscient et un narrateur participant sont également explorées. On trouve à la fin du livre la version définitive de l’histoire ainsi créée, soit une nouvelle d’une dizaine de pages s’inspirant du conte Les habits neufs de l’empereur de Hans Christian Andersen. En guise de conclusion, l’autrice invite les lecteurs et lectrices à écrire une histoire à partir des mots « espadon » et « porte ». Cette invitation à la création termine ce livre stimulant écrit au « tu » dans une langue conviviale et une mise en pages aérée évoquant la poésie.