Chapitre thématique

S'offrir le plaisir de rire

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Imaginer et illustrer d’autres raisons expliquant pourquoi le garçon n’a pas fait ses devoirs.

Découvrir le visuel et s’en inspirer

Relever, dans les illustrations, ce que le texte ne dit pas. S’en inspirer pour créer une illustration et un court texte qui se complémentent l’un et l’autre.

Regrouper livres et produits culturels

Découvrir d'autres albums intéressants pour leur structure récurrente ou pour les rapports qu'ils proposent entre le texte et l'illustration, comme Trois courageux petits gorilles ou Qu'on me chatouille les orteils!.

Mots-clés

Album , Humour , écoles , emboîtement (procédés) , enseignants et enseignantes , énumération (procédés) , fantaisie , imagination , intérêt du lien texte-images , livres , mensonge et vérité , narration au « je » , narration dialoguée , récits (chute) , récits (structure récurrente)

Commentaire descriptif

Une enseignante demande à son élève pourquoi il n’a pas fait ses devoirs. Le garçon énumère alors une série d’événements, pour le moins inusités, qui l’en auraient empêché. Ainsi, des elfes auraient caché ses crayons; il aurait été kidnappé par un cirque; une tornade aurait aspiré ses livres; il aurait brûlé ses livres d’école pour chauffer sa famille et lui; etc. Après avoir entendu tous ces mensonges, l’enseignante affirme au garçon qu’elle ne le croit pas. Et pour cause, car elle lui montre aussitôt le livre qu’elle a lu. Il s’agit du même livre que le lecteur tient entre les mains! Dans cet album, un garçon invente une trentaine d’excuses abracadabrantes pour ne pas avoir fait ses devoirs. Une page du livre est dédiée à chacune de ces excuses, présentée par l’entremise d’une simple phrase. Un dessin humoristique, qui révèle ce que le texte ne dit pas ou ne fait que suggérer, appuie cette phrase narrée au « je ». Inventives, les illustrations mettent en scène le garçon, son chien, sa famille et une panoplie de personnages dans des situations fantaisistes. De façon amusante, la dernière illustration montre une page où le garçon a dû copier ses aveux d’excuses mensongères.