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Rencontrer des créatures fascinantes
Rendre compte par écrit de la transformation du personnage de Morgane entre le début et la fin du roman en reconstituant son évolution psychologique.
Approfondir ses connaissances sur les peuples autochtones (mythologies, valeurs, modes de vie, etc.) afin de mieux circonscrire les sources d’inspiration de l’auteur.
Expliquer la transformation du personnage de Morgane entre le début et la fin du roman en reconstituant son évolution psychologique.
D’origine autochtone, Morgane et Eli vivent dans la même famille d’accueil à Winnipeg. Jeune fille farouche et bourrue, Morgane est peu encline à développer des liens avec les autres, que ce soit à l’école ou dans sa nouvelle famille. Pourtant, elle apprécie de plus en plus Eli, ce garçon un peu plus jeune qu’elle qui adore dessiner. C’est d’ailleurs à travers un dessin d’Eli que tous deux se retrouvent propulsés dans le monde glacé d’Askí, peuplé d’animaux anthropomorphes. Ils y font la rencontre d’Ochek, un pékan qui les entraîne dans une quête visant à retrouver des oiseaux retenus par un homme malfaisant. Seule la mise en liberté de ces oiseaux permettra enfin le retour de l’été, sauvant ainsi d’une mort certaine les animaux menacés par le froid et la famine. S’inspirant de l’univers culturel autochtone, ce roman dénonce, par l’entremise du merveilleux, la destruction de l’équilibre naturel par l’être humain. Les deux jeunes héros y affrontent, avec deux précieux compagnons, de nombreuses épreuves afin de rétablir le cycle des saisons, et ultimement de retrouver le monde d’où ils viennent. Au terme de ses péripéties, Morgane se trouve transformée, plus confiante, apaisée et fière de son identité autochtone. Le roman est le premier tome d’une série accordant une place importante à la description détaillée du monde imaginaire mis en scène. Les relations d’entraide, de solidarité et d’amitié qui se tissent entre les personnages, tous unis dans leur quête du bien commun, y sont bien mises en valeur. Elles s’opposent à l’égoïsme et à l’arrogance de l’être humain par rapport à la nature qu’il souhaite posséder, sans rien offrir en retour.
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