Chapitre thématique

Aiguiser son sens politique

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger sur l’importance d’avoir accès à de l’eau potable et à de la nourriture en quantité suffisante. Créer une affiche ou un pamphlet pour faire valoir ce droit humain élémentaire.

S'informer

Approfondir ses connaissances sur les enjeux auxquels les communautés autochtones sont aujourd’hui confrontées. Partager ses découvertes.

Enrichir son monde intérieur

Prendre conscience du pouvoir de la solidarité et de l’engagement en s’informant sur les réalisations d’associations militantes ou de mouvements sociaux.

Mots-clés

Album , amitié , Autochtones , détermination , eau , entraide , partage , santé , solidarité

Commentaire descriptif

Assoiffée, Nibi ne trouve de l’eau potable ni dans son robinet, ni chez son voisin, ni dans la rivière polluée. Une femme vivant dans une belle maison de la ville lui en offre bien une bouteille, mais sa porte reste close lorsque Nibi y retourne. Comme les portes des autres belles maisons restent elles aussi fermées, la fillette décide de danser et de chanter dans les rues en brandissant une affiche sur laquelle est écrit : « L’eau, c’est la vie! » Bientôt, les amis de Nibi, puis les gens de la ville la rejoignent pour revendiquer de l’eau potable en son nom. Tous unissent alors leurs efforts, jusqu’à ce que la fillette puisse enfin étancher sa soif et partager l’eau avec ses amis. Cet album aborde le problème de l’accès à l’eau potable dans plusieurs communautés autochtones du Canada. La jeune héroïne est confrontée aux conséquences de cet enjeu de santé publique, puisqu’elle a du mal à simplement répondre à un besoin aussi primaire que celui d’étancher sa soif. Les différentes tentatives du personnage pour trouver de l’eau structurent une bonne partie du récit, avant que les revendications de Nibi, de ses amis et des habitants de la ville conduisent à résoudre le problème. Ce faisant, le dénouement ainsi qu’une note de l’autrice soulignent le pouvoir transformateur de la solidarité et de l’engagement social. Des dessins numériques au style naïf illustrent le livre avec des aplats et des dégradés de couleurs vives. Les images mettent de l’avant la jeune Autochtone et son chien dans leur environnement quotidien. Elles sont souvent agrémentées de motifs végétaux et de poissons, comme autant d’éléments symbolisant la vie.