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Titre : Une paillette dans l'iris

Roman psychologique

Une paillette dans l'iris

Pons, Charlotte 


Illustré par Inbar Heller Algazi.
Seuil jeunesse,©2024. Coll. Le grand bain, 99 p.
Première parution 2024.

Dewey 848.92 P798p, CONST 57878, Jeunesse

ISBN
 
 
Édition papier : 9791023520637
PréscolairePrimaireSecondaire
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Indices

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4 4.1 4

 

Chapitre thématique

Surmonter des difficultés

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger sur les réflexions suscitées par le livre à propos de la mort, de la vie et des liens qui unissent les deux.

S'informer

S’informer sur la mort et les différentes étapes du deuil. Partager ses découvertes.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances sur les conceptions de la mort dans différentes religions et philosophies, tout comme sur les rites qui les accompagnent.

Mots-clés

Roman psychologique , accidents , deuil , familles , mort , narration au « je » , portée philosophique , relations frères-soeurs

Commentaire descriptif

Suzy tente de comprendre où son frère Julien se trouve depuis sa mort, survenue quelques semaines plus tôt. Face au silence de ses parents, surtout celui de sa mère, assommée de douleur, la fillette de neuf ans questionne les personnes autour d’elle, sans jamais obtenir de réponse satisfaisante. Puis, un ami de son frère décédé lui propose de participer à une séance de spiritisme. Si Julien ne se manifeste pas pour répondre à ses questions, Suzy comprend alors où il se trouve, c’est-à-dire partout en elle et autour d’elle. Y compris dans le rire retrouvé de sa mère. Dans ce court roman, une fillette apprend à vivre avec la disparition de son grand frère, décédé à la suite d’un accident. Assurée par la fillette, la narration, pimpante malgré la dimension dramatique du propos, soulève par des mots simples, parfois naïfs, des questionnements possédant une belle portée philosophique. Avec son style oralisant et familier, la narration intègre des digressions amusantes et remplace le mot que l’héroïne ne peut prononcer (« mort ») par des substituts, comme « attention mot tabou » ou « vous savez quoi ». Abordant la question du deuil, mais aussi de la culpabilité et de la dépression en évitant toute forme de pathos, le roman invite à reconnaître l’empreinte laissée par les disparus au cœur même de la vie. Quelques dessins rehaussés par l’aquarelle ponctuent la lecture.


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