Chapitre thématique

Prendre conscience de l’histoire des peuples

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Écrire un texte à saveur journalistique pour dénoncer des inégalités ou des injustices qui persistent dans son pays ou ailleurs dans le monde.

S'informer

S’informer sur l’histoire du féminisme au Canada et ses plus importantes figures. Pour ce faire, consulter des sources documentaires pertinentes, comme Emily Stowe. Militante féministe ou Nos héroïnes. Portraits de femmes québécoises.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances sur les valeurs et les visions de la société qui s'affrontent au début du 20e siècle au Québec. Partager ses découvertes.

Mots-clés

Récit de vie , aptitudes et talents , convictions personnelles , histoire (19e siècle) , histoire (20e siècle) , journalisme , Québec , rôles des femmes (féminisme)

Commentaire descriptif

Née en 1863 à L’Isle-Verte, Robertine Barry se passionne très vite pour l’écriture et le journalisme. Après ses études au pensionnat, elle devient reporter au journal La Patrie, dirigé par Honoré Beaugrand. Dans sa « Chronique du lundi », elle traite des questions sociales qui lui tiennent à cœur, en particulier les droits des femmes : droits de vote, droit d’étudier à l’université, droit d’exercer les mêmes professions que les hommes à salaire égal, etc. Ses textes remportent un franc succès, non sans s’attirer les foudres des hommes aux valeurs conservatrices. Elle fonde bientôt son propre journal, Le Journal de Françoise, en plus de participer à des conférences, au Québec et en Europe, et de s’investir dans plusieurs associations et comités. Femme énergique dont l’esprit bouillonne d’idées, Robertine Barry est terrassée par une congestion cérébrale à l’âge de 46 ans. Cette biographie fait découvrir la vie d’une journaliste et militante féministe qui a défendu, toute sa vie, les droits des femmes contre les inégalités et les injustices de son époque. Le texte brosse le portrait d’une femme passionnée par son métier, sensible au sort des personnes vulnérables, courageuse dans l’épreuve et déterminée à préserver sa liberté face aux contraintes du mariage. Des dessins au trait hachuré ponctuent la lecture. La signification des mots moins communs liés à l’époque de la journaliste est précisée dans un glossaire à la fin du livre. Le dossier se poursuit avec des repères chronologiques et des détails sur la condition féminine et le métier de journaliste à l’époque de Robertine Barry. On y trouve aussi des citations et des informations sur la postérité de cette grande journaliste féministe.