Chapitre thématique

Faire place à l'inspiration

Pistes d'exploration

Mettre en scène

Lire le texte à voix haute en mettant l’accent sur les bruits et les onomatopées qu’elle contient et sur le crescendo de peur qu'elle suscite.

Écrire et créer à son tour

Imaginer une autre explication qu'aurait pu donner le père de Georges au sujet de cette chose épinglée au mur.

Regrouper livres et produits culturels

Comparer entre elles plusieurs histoires de sorcières. Justifier ses préférences.

Mots-clés

Album , blagues , bruits et sons , emboîtement (procédés) , exagération , imagination , inventer des histoires , mains , nuit , onomatopées , personnages (sorcières) , peurs , relations pères-fils , sentiment de sécurité

Commentaire descriptif

Le petit Georges s’interroge sur la nature d’une chose dégoûtante épinglée au mur du bureau de son père. Ce dernier lui raconte alors son combat de la veille contre une horrible sorcière penchée au dessus du lit des enfants. Devenant de plus en plus grande et menaçante, la sorcière aurait gagné la bataille si la mère de Georges, armée d’une gigantesque épée, ne lui avait pas tranché la main. Cette main, pendant à présent au mur, s’avère toutefois n’être qu’une feuille séchée, tandis que l’histoire racontée se révèle inventée de toute pièce. Par un procédé de récit enchâssé où le personnage du père raconte une histoire le mettant en scène, cet album rend hommage au pouvoir des contes et de l’imagination. La relation père-fils est présentée de manière tendre et ludique. L’histoire, bâtie en crescendo, stimule le plaisir de frissonner, par ses descriptions de plus en plus effrayantes, mais sait aussi désamorcer la peur par sa finale surprenante et terre-à-terre. Le changement de ton de la finale, passant soudainement du ton épique au ton familier, amuse. Les bruits et les nombreuses onomatopées accentuent les effets comiques ou effrayants du récit. Des aquarelles expressives et pleines de mouvement, aux tons pastel et aux pigments irréguliers, illustrent le récit avec humour.