Chapitre thématique

Prendre conscience de l’histoire des peuples

Pistes d'exploration

S'informer

S’informer sur le génocide du peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale pour compléter le portrait qu’en dresse le roman.

Regrouper livres et produits culturels

Dresser un portrait global de la Shoah en faisant des liens entre les différents romans qui relatent l'histoire de jeunes juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, notamment Une nouvelle vie, Malvina et Un monde bouleversé.

Découvrir les richesses du texte

Constituer une banque de mots pour un futur projet de création. Noter les mots nouveaux rencontrés au fil de la lecture et chercher leur définition.

Mots-clés

Roman sociologique , enfance , épreuves , familles , Guerre mondiale (1939-1945) , Juifs , langue (régionalismes) , langue (registres de) , narration au « je » , nazisme , relations pères-fils , Résistance (Seconde Guerre mondiale) , ségrégation , survie , travail

Commentaire descriptif

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Charles est conduit à Villers-sur-mer avec d’autres enfants juifs. Il regagne Paris, après avoir obtenu son certificat d’études, tandis que les privations, les restrictions de plus en plus sévères et le manque de travail obligent son père à quitter les siens. Charles rejoint ensuite un petit village de campagne, où son père, unique tailleur et seule personne à parler la langue de l’occupant, répond aux attentes des clients et des soldats allemands. La famille vaillante veille par tous les moyens à cacher ses origines et à s’intégrer aux villageois catholiques, membres de la Résistance, dont la discrétion leur profitera. Avec ce roman, l’auteure relate les souvenirs d’enfance de Charles Pollack, le cadet d’une famille juive hongroise qui a survécu à la guerre en trouvant refuge dans un village de résistants. Pour décrire les bouleversements que traverse cette famille unie et attachée aux traditions, le récit adopte le regard d’un enfant joueur que la guerre met à l’épreuve et fait grandir. Le contexte de la Seconde Guerre, les moeurs et traditions juives, ainsi que le Paris des années 1930, sont finement documentés. Riche, vivant et imagé, le texte marie avec justesse l’humour et l’émotion. Il mêle à l’argot quelques termes de yiddish, langue dérivée de l’allemand.