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Retracer les traditions et les patrimoines
Observer la composition des images, le mouvement des lignes, et s'exprimer sur les effets produits.
Repérer les référents socioculturels du texte et les illustrations qui représentent les moeurs et coutumes de l'époque et en discuter.
Comparer à d'autres contes ou légendes de la tradition orale, chantés ou racontés, dans lesquels le diable joue un rôle important.
Relever, dans le conte, l’influence des traditions et des croyances religieuses en ce qui concerne les valeurs, les interdits et les normes à respecter. Juger de l’évolution de ces traditions et de ces croyances au fil du temps.
Cette légende de Rose Latulipe est née en Gaspésie, au Québec, vers 1700. Le soir précédant le carême, le Mardi gras, les habitants de l’époque avaient coutume d’organiser une grande fête qui devait cependant être interrompue avant minuit, jour du mercredi des Cendres. La fête a donc lieu pour le grand plaisir de Rose qui profite de toutes les danses. Un peu avant minuit, un bel et mystérieux étranger tout de noir vêtu demande asile. Choisissant Rose comme compagne, il l’entraîne dans une série de danses endiablées, passant outre au douzième coup de minuit de même qu’à l’avertissement du maître de la maison. Rose paiera cher le baiser enflammé qu’il dépose alors sur ses lèvres. Le texte de la légende, semé de quelques régionalismes savoureux expliqués dans le glossaire et actualisé par une bonne adaptation de Robert Soulières, était déjà paru aux éditions Ovale. De superbes aquarelles faites de teintes douces et de lignes très dynamiques évoquent les scènes de danse et d'hiver. Un album, rempli de référents socioculturels, qui éveille des questions sur les moeurs, coutumes et croyances de l'époque.
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