Chapitre thématique

Aiguiser son sens politique

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Imaginer, dans une courte nouvelle, la vie quotidienne dans un monde où l'argent et le commerce dominent totalement.

S'informer

S'informer sur l'accès, au fil du temps, à l'éducation dans son pays.

Découvrir les richesses du texte

Relever, dans le roman, les valeurs ou les idéaux qui poussent certains personnages à désobéir aux lois. Ce faisant, amorcer une discussion éthique entourant la désobéissance et l’obéissance dans différents contextes.

Relier à sa réalité

Comparer sa société à celle du roman afin de mieux faire ressortir les aspects positifs ou négatifs de l’une et de l’autre.

Mots-clés

Premier roman , abus de pouvoir , capitalisme , clandestinité , critique sociale , écoles , exploitation des enfants , liberté , narration au « je » , portée économique , publicité , récits d'anticipation , réflexion sociopolitique

Commentaire descriptif

En 2028, la gratuité scolaire n’existe plus. Les enfants de riches fréquentent des institutions payantes alors que les pauvres sont liés par contrat à des écoles-entreprises. Dans ces établissements, où le statut d’étudiant rime avec celui d’employé, les jeunes sont contraints de copier des messages publicitaires, de calculer des inventaires et de promouvoir les services de leur compagnie en échange de bons d’achat. Arthur travaille à l’école « Jardins et Maisons » alors que son amie, Lila, fréquente « Speed-fooding ». Un jour, Lila annonce à Arthur son intention de briser son contrat pour joindre une école clandestine où des professeurs résistants assurent l’éducation gratuitement. Campé dans un futur rapproché, ce très court roman de science-fiction dépeint un monde où le commerce et l’argent dominent. L’instruction honnête, accessible et désintéressée, a été remplacée par l’exploitation des enfants au sein d’écoles-entreprises. Le récit livre une critique virulente des dérives capitalistes et plaide pour une éducation humaniste, ouverte à tous. De longues phrases, livrées dans un seul souffle et sur un ton parfois désincarné qui donne cependant de la force au propos, caractérisent le texte narré au « je » par le jeune héros.