Chapitre thématique

S'offrir le plaisir de rire

Pistes d'exploration

Mettre en scène

Mettre en scène l’album. Ce faisant, transformer les fantômes en acteurs et le lecteur en public.

Écrire et créer à son tour

Enrichir la structure récurrente de l’album en imaginant une autre tentative du fantôme pour effrayer le lecteur, ou bien une suite à l’histoire.

Enrichir son monde intérieur

Prendre conscience de l’importance de s’exercer et de persévérer pour devenir meilleur. Établir des liens avec le livre et sa propre expérience.

Regrouper livres et produits culturels

Découvrir d'autres albums qui interpellent ainsi le lecteur, comme Au secours voilà le loup! ou Il n'y a pas de chats dans ce livre. Comparer les effets suscités entre eux.

Mots-clés

Album , Humour , intérêt du lien texte-images , interpellation au lecteur , narration au « tu » , narration dialoguée , onomatopées , personnages (fantômes) , peurs , récits (chute) , récits (structure récurrente)

Commentaire descriptif

Dans ce livre de petit format, en noir et blanc, un fantôme tente d’effrayer le lecteur, sans jamais y parvenir. Pour arriver à ses fins, le fantôme expérimente des cris de plus en plus terribles et des grimaces de plus en plus horrifiantes. Il tente même d’insulter le lecteur, ce qui s’avère plus amusant qu’épeurant. Tout au long de l’album, les commentaires du fantôme à propos des réactions supposées du lecteur suggèrent que celui-ci n’éprouve pas la moindre crainte à son égard. Le jeune fantôme demande alors à son père de l’aider à faire ses devoirs. Son père accepte et, sur la dernière double page, le voilà qui tente à son tour d’effrayer le lecteur, mais de façon plus convaincante que son fils. Le texte est essentiellement composé de très courtes répliques, le plus souvent sous la forme de boutades lancées au lecteur ainsi que d’onomatopées. Des polices de caractères de tailles variées suggèrent bien la montée en puissance des cris du personnage. Très simples, les dessins illustrent seulement le fantôme, à l’aide de lignes noires sur fond blanc. Les mimiques expressives du fantôme suscitent des effets humoristiques et la finale, où intervient le père, constitue une bonne chute visuelle.