Intention pédagogique

Les élèves vont découvrir, par la démarche de vulgarisation scientifique, que des interactions des organismes vivants avec leur milieu permettent leur survie.

Liens avec le programme de science et technologie – primaire

o   Proposer des explications à des problèmes d’ordre scientifique ou technologique (p. 150)

o   Décrire des relations entre les vivants

o   Expliquer des adaptations d’animaux et de végétaux qui permettent d’augmenter leurs chances de survie

o   Décrire des comportements d’un animal familier qui lui permettent de s’adapter à son milieu (Progression des apprentissages, p. 12)

Mise en contexte et préparation (avant la lecture)

        1.          Présenter la première de couverture et lire le titre. Amener les élèves à faire des prédictions en se basant sur l’illustration et le titre. Lire la quatrième de couverture pour vérifier ces prédictions.

        2.          Demander aux élèves ce qu’ils connaissent des interactions des animaux entre eux. Les inviter à formuler des hypothèses (survie, nourriture, reproduction, etc.).

        3.          Revenir sur le titre Je t’aide, moi non plus et discuter de sa signification. Dire aux élèves qu’ils découvriront les liens qui unissent les animaux dans un objectif de survie.

Déroulement (pendant la lecture)

        4.          Lire la section 1 intitulée « La loi de la jungle » et projeter les images à l’aide d’une caméra document. En grand groupe, discuter des informations présentées.

        5.          Activer les connaissances antérieures des élèves en les questionnant. Par exemple, aux pages 8 à 15, leur demander ce qu’ils pensent des images présentées : « Qu’est-ce que la hiérarchie (définition)? Est-ce les forts qui mangent les faibles (prédation)? Est-ce toujours vrai selon vous? La survie des plus forts et la sélection naturelle, qu’est-ce que c’est? » Faire ressortir la différence entre les deux en utilisant une carte conceptuelle.

        6.          Amener les élèves à se questionner sur l’effet de l’entraide entre animaux d’une même espèce ou entre espèces.

        7.          Au chapitre « Plus on est de gnous, plus on survit », demander aux élèves de faire des prédictions.

        8.          Rappeler aux élèves les raisons qui font en sorte que les gnous se déplacent en groupe. Les interroger : « Que remarquez-vous au sujet des autres espèces? Comment celles-ci profitent-elles du troupeau? » Ajouter les réponses à la carte conceptuelle. « Connaissez-vous d’autres espèces qui utilisent une autre espèce pour se protéger? » Faire ressortir la façon dont les gnous aident les autres. Associer les mots « solidarité », « alliance », « coopération », « mutualisme », « commensalisme » et « collectivité » aux comportements observés.

        9.          Inviter les élèves, seuls ou en duo, à lire les pages 24 à 29 pour faire ressortir la coopération des espèces et ses avantages ainsi que l’interrelation essentielle entre les organismes vivants. Compléter la carte conceptuelle en grand groupe.

Intégration (après la lecture)

10.       Projeter les pages 31 à 34 (bœuf musqué). Modeler la tâche en faisant ressortir les stratégies comportementales qui démontrent le rôle de l’entraide et de la collectivité dans la survie de l’espèce.

11.       Inviter les élèves à se regrouper en équipes de deux ou trois. Leur distribuer les pages 35 à 49 (celles d’un animal par équipe). Leur demander de faire ressortir les stratégies mettant de l’avant l’entraide et la collectivité que leur animal utilise pour la survie de l’espèce. 

12.       Demander aux élèves de rejoindre deux ou trois autres équipes et inviter chacune à présenter les stratégies de son animal. Faire ensuite un retour en grand groupe. Inscrire le nom des différents animaux en l’associant aux stratégies utilisées. Discuter à nouveau de la signification du titre à la lumière des découvertes des élèves.

Prolongement

        1.          Continuer la lecture du livre afin de découvrir d’autres types d’alliances et de solidarité dans le monde animal.

        2.          Classer les animaux vus dans le livre.

        3.          Travailler sur les adaptations des animaux plutôt que les comportements, en prenant par exemple appui sur le livre Papillon de nuit d’Isabel Thomas.

        4.          Tisser des liens avec les relations qui existent entre les humains (ex. : travail d’équipe, coopération).

Liens, ressources et références

o   Copibec : https://www.copibec.ca/fr/entente-primaire-secondaire

o   Les bêtes associées pour le meilleur et pour le pire de Jean-Baptiste de Panafieu (2015) : https://constellations.education.gouv.qc.ca/index.php?p=il&lo=49325&sec=2  

o   Papillon de nuit d’Isabel Thomas (2018) : https://constellations.education.gouv.qc.ca/index.php?p=il&lo=54885&sec=2

Pistes rédigées en collaboration avec le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries