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S'ouvrir aux différences sociales
Tracer le portrait du personnage principal pour une galerie de personnages marginaux.
Écrire une lettre fictive à la narratrice en lui indiquant de quelle manière la lecture de son journal personnel peut nous toucher.
S'inspirer des illustrations et de la mise en pages pour produire sur papier un graffitti illustrant une phrase-choc de son cru.
Réfléchir à sa propre différence et à ce qu'elle apporte de positif autour de soi.
Ophélie, 15 ans, est une adolescente marginale. Disparaissant sous d’épaisses couches de vêtements, elle essaie d'oublier l'agression sexuelle dont elle a été victime enfant et de se protéger du monde extérieur. Elle reçoit d’une écrivaine, qu’elle rencontre en conférence, un cahier qui devient son journal intime, confident de ses états d’âme. Trouvant refuge de son mal-être dans un bâtiment désaffecté, elle le transforme en atelier où elle peint de grandes fresques, comme autant de cris du coeur. Un autre adolescent marginalisé, Ulysse, partage avec elle cet atelier-refuge. Les deux êtres écorchés s’apprivoisent lentement jusqu’au dénouement du récit qui apporte une lueur d’espoir et de lumière dans cet univers d’abord sombre. Ce roman intimiste devient le témoin de la découverte de l’amour et de la sexualité par ses personnages et de leur désir d’être acceptés malgré leur différence. Ce faisant, l’auteure aborde de manière habile l’homosexualité, les premières relations sexuelles et le suicide. Elle évoque l’importance du temps dans la guérison des blessures intérieures et du rôle positif de la créativité dans celle des deux personnages du roman. Le style direct de la narratrice démontre toute l’humanité, la sensibilité et la sensualité d’une adolescente qui s’épanouit au contact de personnes significatives en qui elle peut avoir confiance. La mise en pages d'une grande liberté montre les textes imprimés sur des espaces vierges entre des vagues de graffitis. Les chapitres, sans titre et sans numéro, sont révélés par des blancs ou des dessins et se fondent dans le fouillis des dessins troubles, comme celui de l’état psychologique de la narratrice au début de ce récit intense. La présence de certaines scènes exige de la maturité de la part du lecteur et l'accompagnement d'un adulte lors de la lecture de ce roman est suggéré. Récipiendaire du Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal et du prix Alvine-Bélisle en 2009.
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