Chapitre thématique

Résoudre des conflits

Pistes d'exploration

Mettre en scène

En s'inspirant de la place qu'occupe le pissenlit dans le roman, écrire une courte histoire où un élément de la nature devient un personnage important dans un récit.

Échanger

Échanger sur diverses formes d'exclusion dont on a été témoin ou dont on connaît l'existence dans la société. Juger de leurs effets et relever des actions à entreprendre pour y faire face.

Écrire et créer à son tour

Porter attention aux intitulés de chapitres du roman et imaginer différents choix d'intitulés pour un même passage du récit.

Découvrir les richesses du texte

Retracer l’évolution psychologique de Manouane tout au long du roman en prenant la mesure de ses émotions, de ses sentiments et de leurs transformations au fil des événements.

Mots-clés

Roman psychologique , amour , colère , exclusion , graffitis , handicaps , honte , intérêt des intitulés de chapitres , lettres et correspondance , maladies mentales , marginalité , milieux de vie (villages) , narration au « je » , rencontres , solitude , vandalisme

Commentaire descriptif

Depuis la « Catastrophe », la famille de Manouane vit en paria au village de Sainte-Cunégonde-du-Cap-Perdu. À quinze ans, la jeune fille est sans ami. Son père, en adoration devant ses vaches, et sa mère, entièrement dévouée à la vierge Marie, semblent inconscients de la situation et accordent très peu d’attention à leur fille. Frustrée de la méchanceté des gens, Manouane se réfugie dans la rédaction de son encyclopédie du pissenlit, cette fleur mésestimée qu’elle affectionne plus que toutes. Alors que Manouane prépare sa vengeance depuis longtemps, de nouveaux arrivants au village, dont un jeune homme particulièrement intéressant, bousculent la vie de la jeune fille. Ce roman aborde le thème de l’exclusion à travers la vie d’une adolescente esseulée et révoltée. Campée dans le décor d’un village québécois de mille habitants, l’action du récit illustre de manière percutante l’effet de la marginalisation sur les individus. Visitant également les thèmes du handicap et de la maladie mentale, le roman présente avec nuances des relations humaines complexes et souvent douloureuses. Le monde de la jeune héroïne est cependant habité par quelques personnages chaleureux qui offrent un regard inspirant sur la vie. L’écriture franche et passionnée entraîne le lecteur dans un récit prenant, jalonné de rencontres et d’expériences marquantes. Les titres imagés de chapitres, les extraits de l’encyclopédie du pissenlit et la langue vivante de la narratrice apportent une touche de légèreté à ce roman qui se termine sur une touche d’espoir. Récipiendaire du Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal 2011.