Chapitre thématique

Faire place à l'inspiration

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Inventer le destin commun de Mickey et d’Hope qui se retrouveraient plusieurs années plus tard.

S'informer

S’informer sur les idées et les histoires entourant la fin du monde afin d’en dégager la dimension affabulatoire.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances concernant les références du texte aux événements de l’actualité, à la culture scientifique et aux produits de consommation de l’époque.

Découvrir les richesses du texte

Identifier des images ou des idées du texte qu’on trouve amusantes ou inventives. Tenter à son tour d’en créer quelques-unes dans un court texte de fiction.

Mots-clés

Roman fantaisiste , amitié , catastrophes , destin , énergie nucléaire , humour , intérêt des dialogues , monde de l'adolescence , peurs , portée historique (20e siècle) , récits initiatiques , voyages

Commentaire descriptif

Pendant l’été de ses 17 ans, à Rivière-du-Loup, Mickey fait la rencontre d’Hope Randall, une jeune fille brillante et obnubilée par la fin du monde. Il s’agit en réalité d’une affliction familiale : tous les Randall considèrent que la fin du monde surviendra de leur propre vivant, fournissant une date à l’appui. Mickey et Hope deviennent de bons amis, jusqu’au jour où l’adolescente part à la recherche d’un homme qui prédit la fin du monde à la même date qu’elle a choisie. Son périple la mène de Rivière-du-Loup à Tokyo, en passant par New York et Seattle. Ce roman au propos original raconte le destin inusité d’une jeune fille hors normes. Le récit alterne la narration au « je » de Mickey et celle d’un narrateur omniscient qui évoque l’histoire d’Hope et de sa famille. L’action du roman débute à la fin des années 1980, une période marquée par de nombreux évènements internationaux, comme la chute du mur de Berlin et la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Face à ces évènements qui, dans un premier temps, tissent la toile de fond historique du roman, Hope enrichit ses peurs de la fin du monde de références scientifiques et savantes, liées au nucléaire et à l’apocalypse. Le texte, écrit dans une langue riche d'où se dégagent des images inventives et des idées cocasses, est également ponctué par des référents aux produits de consommation de l’époque. Le rythme est soutenu et l’écriture, tout particulièrement vive. Le récit est organisé en chapitres courts, aux intitulés humoristiques.