Chapitre thématique

Sonder l’insolite

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger sur ses croyances à l’égard de différentes créatures fantastiques, comme les fées, les fantômes, les lutins, etc. Proposer une illustration pour partager la représentation qu’on en a.

Écrire et créer à son tour

Raconter chacune des scènes et des méfaits selon le point de vue des fantômes.

Découvrir le visuel et s’en inspirer

Repérer les fantômes et les clins d'oeil à l'Halloween, dissimulés aux sein des images.

Regrouper livres et produits culturels

Établir des liens avec l'album Non, non, non, les dragons ça n'existe pas!. Comparer l'attitude de Violette et Rémi face à la présence d'une créature merveilleuse dans leur univers.

Mots-clés

Album , croyances , disparitions , fêtes (Halloween) , figures de style (rimes) , humour , induction-déduction (processus) , intérêt du lien texte-images , mystère , objets familiers , observation visuelle , personnages (fantômes) , vie quotidienne

Commentaire descriptif

À l’approche de l’Halloween, Violette remarque que des objets familiers (nourriture, chaussettes, crayons, etc. ) se déplacent ou disparaissent subitement. Malgré sa tentation d’y voir l’oeuvre de fantômes farceurs, la fillette élimine cette hypothèse. Tout le monde sait que les fantômes n’existent pas! D’ailleurs, il suffit souvent de regarder autour de soi pour trouver un coupable, ou du moins une explication rationnelle, croit-elle. Mais, la nuit tombée, le doute s’immisce à nouveau dans l’esprit de Violette. Dans cet album où plane une ambiance espiègle et mystérieuse, une fillette, que des phénomènes étranges viennent troubler, se rassure par l'entremise d’explications simples, basées sur l’observation et la déduction logique. Efficace, rimé et rythmé, le récit procède à l’énumération des différentes énigmes que Violette résout avec aplomb. Ludiques et narratives dans leur composition, les illustrations aux teintes acidulées et d’aspect crayeux foisonnent de détails amusants et de clins d’oeil à la fête de l’Halloween. Des petits fantômes, plus coquins que vilains, se cachent dans chacune des images, comme un pied de nez au pragmatisme de la fillette.