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Juger de l’intérêt suscité par l’humour grinçant de la bande dessinée. Apporter des exemples tirés du texte.

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Replacer la bande dessinée dans son contexte historique pour mieux cerner les différents acteurs politiques de la Deuxième Guerre mondiale. Décrire le rôle de chacun dans l'évolution du conflit.

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Découvrir les richesses du texte

Comparer la bande dessinée aux premiers numéros de la série originale afin de dégager les particularités et les traits du personnage de Spirou dont Émile Bravo s'est inspiré pour produire cet album.

Mots-clés

Bande dessinée, amitié, amour (couples), communisme, humour, nazisme, portée historique-Europe (Guerre 1939-1945), portée politique, premières amours, quiproquos, rencontres, séries-héros (Spirou)

Commentaire descriptif

Cette bande dessinée fait partie d’une série où différents auteurs-illustrateurs proposent une vision personnelle du célèbre personnage Spirou, créé en 1938 par Rob-Vel. Ce numéro réalisé par Émile Bravo raconte les évènements qui ont inspiré à Spirou la carrière de journaliste. Chasseur dans un hôtel de luxe en 1939, il est le témoin de tractations politiques entre les responsables des gouvernements polonais et allemand. C’est dans ce contexte que Spirou fait la connaissance de Fantasio, un journaliste gaffeur qui participera à faire échouer, bien malgré lui, les négociations entre les deux parties. Spirou tombe également amoureux d’une jeune agente du Komintern, une organisation communiste internationale qui s’intéresse de près à ce qui se trame dans l’hôtel. Loin du héros tel qu’on le connaît, Spirou apparaît ici comme un jeune homme naïf, mais juste et droit. Il se présente comme le témoin impuissant d’évènements qu’il ne commande pas et qu’il comprend mal. La crédulité de Spirou, tout comme la bêtise de Fantasio, s'appuie sur un ton humoristique, parfois grinçant et cynique. Le récit est bien étoffé, marqué par des quiproquos et des scènes cocasses. Les dialogues, assez denses, favorisent le développement d'une intrigue soutenue. De nombreux référents aux années 1930 intègrent le texte, tout comme les illustrations. Ces dernières, pleines de vivacité et d’humour, sont rendues avec une ligne claire et des aplats de couleurs mates dans une mise en pages au découpage serré.