Chapitre thématique

Rencontrer des adultes marquants

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger à propos des actions et des attitudes qui favorisent la vie en société. Enrichir l’échange par des exemples tirés de l’ouvrage ou d’autres livres offrant le portrait d’individus qui se sont battus pour améliorer le sort de leurs semblables.

S'informer

S’informer sur la Seconde Guerre mondiale, en particulier sur la Shoah, pour mieux comprendre le contexte historique et politique du récit. Faire part de ses découvertes.

Regrouper livres et produits culturels

Découvrir la Convention internationale des droits de l’enfant, dont Janusz Korczak est considéré comme le père spirituel.

Relier à sa réalité

Approfondir ses connaissances sur Janusz Korczak pour mieux circonscrire les valeurs et les idéaux qui motivaient ses actions. Établir des liens avec des faits d’actualité ou des personnalités inspirantes d’aujourd’hui.

Mots-clés

Album , droits de l'enfant , enfants de la guerre , Guerre mondiale (1939-1945) , intérêt des illustrations , Korczak , Janusz , 1878-1942 , narration au « je » , orphelinats , orphelins et orphelines , Pologne , récits (retours en arrière) , récits de vie , respect des autres , situation dramatique

Commentaire descriptif

Cet album raconte le destin tragique de Janusz Korczak et des orphelins dont il avait la charge. Le récit débute en 1940, alors qu’on oblige le docteur et pédagogue polonais d’origine juive à déménager son orphelinat dans le ghetto de Varsovie. Pour le vieil homme et les enfants, c’est le début d’une longue descente aux enfers, où la faim, la maladie et l’épuisement deviennent une réalité quotidienne. Environ deux ans plus tard, Janusz Korczak et ses orphelins sont contraints de faire leur dernier voyage vers le camp d’extermination de Treblinka. Simon, un jeune orphelin, narre cette histoire troublante qui se déroule pendant une période très sombre de l’Histoire. Cependant, le narrateur évoque également, par l’entremise de retours en arrière, tout ce qui faisait la beauté et l’originalité de l’institution fondée par Janusz Korczak. La longue narration de Simon alterne avec des dialogues où il explique à un nouveau venu la vie telle qu’elle était à l’orphelinat. Des illustrations mêlant l’aquarelle et un crayonné à la fois énergique et précis apportent une forte dimension visuelle à l’ouvrage. Les teintes de gris et de beige dominent ces illustrations au style réaliste d’une grande qualité. À la fin du livre, un double rabat sans texte se déploie. De façon saisissante, il montre Janusz Korczak et les orphelins en marche pour leur dernier voyage.