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S'informer sur la Déclaration universelle des droits de l'animal, proclamée à Paris le 15 octobre 1978. Partager ses découvertes et établir des liens avec l'actualité ou des événements historiques.

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Approfondir ses connaissances sur la situation des éléphants en Thaïlande et ailleurs dans le monde. Comparer avec d'autres espèces animales, ici et ailleurs.

Découvrir les richesses du texte

Relever, dans le texte, les passages qui permettent de mieux se sensibiliser aux mauvais traitements infligés aux éléphants en Thaïlande. S'en inspirer pour écrire un court récit ou un discours faisant la promotion de la protection des animaux.

Mots-clés

Roman sociologique , colère , désobéissance , dressage d'animaux , mammifères (éléphants) , narration au « je » , relations humains-animaux , respect de la vie , textes engagés , Thaïlande , violence

Commentaire descriptif

Kiet est le fils d'un dresseur d'éléphants thaïlandais. Pour ses dix ans, on conduit le garçon dans la forêt afin qu'il participe à la capture de l'éléphanteau qui le servira. Mais la violence faite aux éléphants révolte profondément Kiet. Le garçon devient néanmoins le « mahout » de Sura, ce qui n'empêche pas une grande amitié de se développer entre le dresseur et l'éléphant. Cependant, quelques années plus tard, tous deux sont obligés de fuir lorsque Sura tue un homme qui s'est attaqué à Kiet. Dans ce roman, un vieil homme se souvient de moments marquants entourant sa rencontre avec son ami éléphant. Situé dans les années 1960, l'essentiel du récit se déroule sur moins d'une journée, soit celle de la capture de Sura. Cette temporalité très courte contribue à l'intensité du suspense, alors que plusieurs hommes et animaux perdent la vie dans une succession d'affrontements sanglants. Loin d'être gratuite, cette violence sert à sensibiliser le lecteur à l’importance de lutter contre les traitements effroyables réservés aux éléphants. À cet égard, le livre se présente comme un manifeste pour la protection des éléphants, qui sont encore aujourd'hui soumis à la cruauté des dresseurs. Narré au « je » par un héros rempli de sagesse et respectueux de la vie animale, le récit se termine sur une note émouvante porteuse d'espoir.