Chapitre thématique

S'enrichir des différences individuelles

Pistes d'exploration

Échanger

Échanger sur l’importance des différences, mais aussi des points communs qui peuvent rapprocher deux personnes et faire naître une amitié.

Écrire et créer à son tour

Bonifier la structure récurrente du récit en imaginant un autre vêtement pouvant être porté par Philibert, puis par l’ours.

Relier à sa réalité

Réfléchir aux points communs (goûts, champs d’intérêt, traits de personnalité, etc.) que l’on a avec d’autres personnes de son entourage ou de sa classe. En faire le point de départ d’une histoire de son cru.

Mots-clés

Album , Humour , admiration , amitié , identité , personnages-animaux (chiens) , personnages-animaux (ours) , récits (chute) , récits (structure récurrente) , vêtements

Commentaire descriptif

Philibert le chien adore s’habiller différemment des autres. Désirant être unique, il porte des vêtements qu’il souhaite aussi singuliers. Cependant, il rencontre un ours qui a déniché le même chandail que lui. Mécontent, Philibert achète alors une écharpe à rayures, mais l’ours en trouve une semblable. La même chose se produit avec son chapeau, ses chaussettes, une fleur piquée à sa casquette et un rameau accroché à son tricot. Exaspéré, Philibert demande à l’ours d’arrêter de le copier, ce que ce dernier accepte de faire. Mais le voilà de retour avec une cape que Philibert trouve magnifique. Heureusement, l’ours a pensé à lui en prendre une identique. Heureux, Philibert déclare qu’ils peuvent bien être habillés de la même façon tout en restant différents. Abordant les thèmes de l’identité et de la différence, cet album traite du besoin d’être unique, mais aussi de l’importance de l’amitié. Il suggère également que les vraies différences ne se trouvent peut-être pas particulièrement dans le style vestimentaire. La structure récurrente du récit amuse le lecteur en montrant les efforts répétés déployés par Philibert pour demeurer unique, tout comme ses réactions toujours plus désespérées face aux imitations de l’ours. Après s’être retrouvé dans la position de son imitateur, Philibert livre un enseignement édifiant témoignant de son changement de perspective. Au plus près des réflexions et des émotions des protagonistes, surtout de celles de Philibert, le texte est agrémenté de dessins rehaussés par l’aquarelle. Ils représentent les personnages qui évoluent dans une ville aux jolies boutiques. Plusieurs vignettes sans cadres découpent parfois, de façon très narrative et dynamique, les actions qu’ils posent.