Chapitre thématique

Aiguiser son sens politique

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Écrire un court texte dénonçant un phénomène de son choix : pollution, discrimination basée sur le genre, pauvreté, etc.

S'informer

Approfondir ses connaissances sur les phénomènes, actuels ou historiques, dénoncés par la poétesse, comme les pensionnats autochtones, le racisme ou les expropriations. Partager ses découvertes.

Découvrir les richesses du texte

Faire l’appréciation d’images poétiques ou de figures de style qui suscitent un intérêt ou une émotion. S’en inspirer pour en créer de nouvelles.

Mots-clés

Autochtones , Canada , colonisation , narration au « je » , portée historique-Canada , Québec , racisme , violence

Commentaire descriptif

Dans ce recueil de poésie, Maya Cousineau Mollen jette un regard lucide sur la condition autochtone. Dans la première partie, l’autrice rend compte de la violence coloniale dont les peuples autochtones ont été les victimes, d’hier à aujourd’hui. La disparition d’enfants et de femmes, la dépossession des terres ancestrales et le racisme représentent autant de manifestations de cette violence dénoncée avec force et courage. Pourtant, la résilience autochtone, la puissance de la vie et le désir de meilleurs lendemains montrent que l’espoir demeure, malgré tout. Dans la deuxième partie, la poétesse exprime sa colère face à des phénomènes témoignant encore une fois du colonialisme blanc. Ce faisant, elle dénonce les pensionnats autochtones et les crimes commis contre les Autochtones dans ce grand holocauste nord-américain. Pour finir, l’autrice en appelle à la reconnaissance de ces crimes commis au Canada et au Québec. Ce faisant, elle souligne l’importance du devoir de mémoire pour ne jamais oublier, mais aussi pour favoriser la guérison. Engagés et chargés d’émotions, ces poèmes aux courtes strophes, le plus souvent composées de deux ou trois vers libres, se succèdent pour dire le besoin de se raconter, de vivre, mais aussi de nommer le mal, de dénoncer et de résister.