Chapitre thématique

Prendre conscience de l’histoire des peuples

Pistes d'exploration

S'informer

S’informer sur le mouvement coopératif qui a eu cours au Québec et les différentes formes qu’il a prises au fil du temps.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances sur le contexte de la colonisation ayant eu lieu dans différentes régions du Québec au fil de l’Histoire. Partager ses découvertes.

Découvrir les richesses du texte

Relever dans le texte les difficultés qui ont conduit au départ de Marcel, mais aussi au déclin de Guyenne. Établir des liens avec l’évolution d’autres communautés ou régions rurales du Québec.

Mots-clés

Bande dessinée , Récit de vie , agriculture , bûcherons , colonisation , coopération , courage , détermination , fierté , narration au « je » , portée historique-Québec (années 1940) , portée historique-Québec (années 1950) , portée historique-Québec (années 1960) , Québec , Québec (Abitibi-Témiscamingue) , vie communautaire

Commentaire descriptif

En 1947, Marcel Desharnais fait son arrivée à Guyenne, une coopérative de travail située en Abitibi. Si la principale activité économique des colons de cette région est le travail du bois, Marcel rêve de posséder sa propre ferme. Il y parvient après plusieurs années de travail acharné, aidé par sa femme Antoinette et leurs onze enfants. Cependant, plusieurs phénomènes mettent en péril la survie de la coopérative, notamment le désintérêt grandissant du gouvernement à l’égard des colonies. C’est ainsi que Marcel et sa famille en viennent à quitter Guyenne pour s’installer ailleurs en Abitibi. Malgré tout, l’homme gardera un grand sentiment de fierté de cette aventure qui aura duré vingt ans. Cette bande dessinée raconte l’histoire d’un homme et, à travers lui, celle d’une audacieuse expérience colonisatrice. Narré par le héros, qui est en réalité le grand-père du bédéiste, le récit retrace les débuts prometteurs de Guyenne, ses courageuses réalisations, puis les difficultés qui ont progressivement mis fin aux rêves de cette communauté. Dans le registre de langue familier propre au Québec, la narration alterne avec des dialogues truculents. Des dessins rehaussés de plages colorées en des teintes de gris agrémentent l’ouvrage. Traduisant simplement et efficacement le contexte historique, ces dessins intègrent des cases aux formes régulières dont la succession rapide sert un découpage serré. Enfin, une postface informe le lecteur sur Guyenne dans une perspective historiographique. Elle est suivie d’une bibliographie, d’une filmographie et d’un glossaire.