Chapitre thématique

Explorer le monde des arts et des lettres

Pistes d'exploration

Écrire et créer à son tour

Bonifier la structure récurrente du récit avec d’autres animaux associés à de nouveaux verbes d’action : sauter, grimper, ramper, etc.

Découvrir le visuel et s’en inspirer

S’inspirer du livre pour illustrer des espèces animales ou végétales avec du fusain.

Découvrir les richesses du texte

Enrichir la structure récurrente du récit avec d’autres animaux liés à de nouveaux verbes d’action : sauter, grimper, ramper, etc.

Mots-clés

Album , arts (matériaux et techniques) , forêts , narration au « je » , personnages-animaux (divers) , récits (chute) , récits (structure récurrente) , rêves et cauchemars

Commentaire descriptif

L’héroïne de ce livre, qui en est aussi la narratrice, entre dans la forêt une fois la nuit tombée. Elle voit tour à tour un écureuil se faufiler, un lièvre filer, un renard chasser, un blaireau passer, un chevreuil bondir, puis un sanglier qui s’arrête devant elle. Elle peut alors l’observer, le toucher et même lui confier son vœu secret. Le sanglier accepte de l’exaucer et voilà la fillette qui chevauche l’animal à toute vitesse. Racontant le rêve d’une enfant, ce livre est illustré à l’aide de bouts de charbon conçus par sa créatrice. Les dessins des animaux vus par le personnage principal alternent avec ceux de plantes et d’arbres variés. Des plans rapprochés en présentent parfois seulement un détail : branches, feuilles, poils, museau, etc. Ces plans permettent d’apprécier la diversité des formes du vivant, mais aussi les différentes textures et teintes du charbon ou techniques employées. La succession des dessins engendre une atmosphère mystérieuse, nocturne et onirique. Pour sa part, le texte est constitué de phrases très courtes dont les répétitions appuient la structure récurrente. En guise de chute, un collage allie la photographie de la jeune héroïne et le dessin de l’énorme sanglier qu’elle chevauche. À la fin du livre se trouvent des photographies de la multitude de bâtons carbonisés utilisés par l’autrice-illustratrice, tous disposés les uns près des autres, de même que les nuances de couleur de diverses espèces de bois brûlé, comme le bouleau, l’if et l’acacia. Sur les quatre dernières pages sont dessinées, à la façon d’un imagier, les feuilles d’un grand nombre d’espèces d’arbres.