Chapitre thématique

Voir et faire autrement

Pistes d'exploration

Mettre en scène

Imaginer son propre monstre du placard et la façon dont on lui expliquerait les raisons pour lesquelles on apprécie les attributs physiques que lui n’aime pas : queue touffue, pieds fourchus, écailles multicolores, etc.

Écrire et créer à son tour

Écrire un texte collectif mettant en valeur la diversité corporelle et l’importance de l’amour-propre.

Enrichir son monde intérieur

Prendre conscience que la manière dont on se perçoit est subjective et qu’il est possible de la changer pour une meilleure estime de soi.

Mots-clés

Album , Humour , amitié , beauté (esthétisme) , confiance en soi , différences physiques , estime de soi , narration au « je » , personnages (monstres) , récits (structure récurrente)

Commentaire descriptif

Un garçon énumère tout ce que le monstre de son placard n’aime pas chez lui : ses cornes, sa voix, ses pieds, ses yeux, ses poils, etc. Pourtant, ses mains sont idéales pour faire de nombreux gestes, comme applaudir, envoyer des bisous et surtout tenir celles du garçon. De plus, les pieds du monstre peuvent arpenter chaque recoin du cœur de ce dernier sans le piétiner. À la fin du livre, le monstre prend la parole pour affirmer que son petit humain passe lui-même des heures à s’observer dans le miroir. Pourtant, les monstres savent que chacun est parfait à sa façon. Dans cet album, les thèmes de l’estime de soi et de la diversité corporelle sont abordés sous un angle humoristique. La fin de l’ouvrage transpose explicitement dans le monde humain le message d’acceptation et de valorisation de soi qu’il véhicule en suggérant que le monstre représente en quelque sorte le jeune narrateur. Sur chaque double page, le garçon nomme un complexe dont souffre le monstre afin de montrer comment, selon son point de vue, il s’agit plutôt d’une raison de l’aimer comme il est. Un court texte s’accompagne alors d’un dessin imposant d’un monstre parfaitement inoffensif aux grands yeux tendres. Un autre dessin, en noir et blanc celui-là, est placé sous le texte, mettant en scène essentiellement le jeune dans une situation en lien avec le propos. Les yeux expressifs des personnages et des traits arrondis contribuent au charme de ces images pleines de douceur et amusantes.