Chapitre thématique

Découvrir et s'ouvrir aux différentes cultures

Pistes d'exploration

Découvrir le visuel et s’en inspirer

Réaliser une carte des territoires traditionnels des peuples autochtones du Canada ou du Québec.

S'informer

S’informer sur les différentes formes de violence subies par les peuples autochtones au cours des derniers siècles afin de comprendre leurs revendications actuelles.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances sur la vie des communautés autochtones d’aujourd’hui ainsi que leurs racines, leurs réalisations, leurs espoirs et leurs défis.

Mots-clés

Bande dessinée , Documentaire , Autochtones , narration au « nous » , portée historique (plusieurs époques) , Québec , Québec (Abitibi-Témiscamingue) , vie quotidienne

Commentaire descriptif

Cette bande dessinée documentaire présente la communauté anicinabe de Lac-Simon, en Abitibi-Témiscamingue. Portant tour à tour sur son histoire, sa culture et les défis auxquels elle fait face aujourd’hui, le texte est tiré d’entrevues réalisées et de témoignages recueillis par le groupe Miaji, composé d’Autochtones et d’anthropologues. Les premières pages présentent le territoire et le mode de vie traditionnel des Autochtones vivant de nos jours à Lac-Simon. Connaissances et savoir-faire ancestraux sont ainsi abordés avant que ne soit retracée l’histoire d’un peuple qu’on a voulu évangéliser, assimiler puis fixer dans une réserve. Si ces changements ont eu de grands impacts sur les Anicinabe, de nombreux événements collectifs ainsi que leur sens de la filiation leur permettent de regarder vers le futur avec confiance. Principalement narré au « nous », le texte livre de façon suivie des informations sur la vie de ce peuple. Intégrés à des phylactères, certains énoncés sont associés à des portraits en couleur de personnes de la communauté, lesquels côtoient plusieurs illustrations en noir et blanc créées à partir de photographies de différentes époques. La reproduction d’articles de journaux de même que quelques plans et cartes, disposés sur des fonds noirs à la façon d’un album photo, bonifient l’iconographie. Se terminant par un lexique anicinabemowin-français, cette bande dessinée offre le portrait vivant d’une communauté autochtone fière de ses racines et tournée vers l’avenir.