Chapitre thématique

Aiguiser son sens politique

Pistes d'exploration

Discuter

Discuter du principe d’égalité sociale, de ses fondements et de ses possibilités de réalisation.

Regrouper livres et produits culturels

Commenter les représentations du futur que proposent le livre et d'autres récits d'anticipation, comme Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Relever les enjeux philosophiques et politiques que ces ouvrages mettent en évidence.

Découvrir les richesses du texte

Étudier les principes du novlangue, en annexe à la fin du livre, et relever ses impacts sur la pensée.

Relier à sa réalité

Expliquer en quoi certains éléments du monde de Big Brother peuvent rappeler le monde actuel.

Mots-clés

Roman de science-fiction , abus de pouvoir , classiques , dictature , guerre , langage , liberté , mensonge et vérité , pensée , personnages anti-héros , prisonniers politiques , récits d'anticipation , réflexion sociopolitique

Commentaire descriptif

En 1984, le monde se réduit à trois superpuissances en guerre continuelle : l’Oceania, l’Eurasia et l’Estasia. L’Océania est dirigée par Big Brother et son Parti, dont les slogans résonnent partout : « La guerre c’est la paix; La liberté c’est l’esclavage; L’ignorance c’est la force. » La police de la pensée épie chacun de ces slogans dans tous les aspects de la vie quotidienne. Le passé n’existe plus et les seules formes d’engagement affectif autorisées sont l’amour de Big Brother et la haine de l’ennemi du peuple. Winston Smith habite Londres et travaille pour le Parti à éliminer les traces écrites de données historiques incompatibles avec le présent. Il commet un crime de la pensée en s’achetant un journal et en y écrivant ses idées. Tous les jours, il cherche des complices des yeux. Il fait la rencontre de Julia. Tous les deux sont conscients de l’issue fatale qui les attend; ils ne cherchent pas à rester vivants, mais simplement à rester humains. Cet incontournable de la science-fiction rappelle la menace que constituent les systèmes politiques totalitaires sur la liberté et la condition humaine. Il illustre le pouvoir que confère la manipulation par l’éducation et la propagande, et propose une réflexion passionnante sur la pensée et le langage. Le récit est prenant. L’écriture transmet la froideur troublante de cet univers à la fois étrange et familier.