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Titre : Les bas du pensionnat

Récit de vie

Les bas du pensionnat

Jordan-Fenton, Christy et Pokiak-Fenton, Margaret 


Illustré par Liz Amini-Holmes. Traduit de l'anglais par Hélène Pilotto.
Scholastic,©2011.104 p.
Première parution 2010.

Dewey 371.8299712071, CONST 57810, Jeunesse

ISBN
 
 
Édition papier : 9781443111041
PréscolairePrimaireSecondaire
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6e
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Indices

CONST FLS ILSS-P ILSS-S CL
5 5.1 5 3

 

Chapitre thématique

Prendre conscience de l’histoire des peuples

Pistes d'exploration

S'informer

S’informer sur les défis auxquels les communautés autochtones sont confrontées depuis la colonisation de leurs territoires.

Regrouper livres et produits culturels

Approfondir ses connaissances sur les pensionnats autochtones en consultant des sources documentaires pertinentes, puis partager ses découvertes.

Relier à sa réalité

Prendre conscience de la violence culturelle qu’ont subie les peuples autochtones de la part des colonisateurs, puis des institutions nationales. Enrichir ses réflexions avec des sources documentaires pertinentes.

Mots-clés

Récit de vie , Autochtones , Canada , écoles , familles , injustice , Inuit , lecture , livres , narration au « je » , passions personnelles , portée historique (20e siècle) , portée historique-Canada , religieux et religieuses

Commentaire descriptif

Jeune Inuite de huit ans, Olemaun est heureuse de commencer l’école et d’apprendre à lire. Cependant, le pensionnat dirigé par des religieuses ne s’avère pas comme elle l’avait imaginé. Elle est obligée de changer son nom pour Margaret, de couper ses cheveux et de porter des vêtements inconfortables, en plus d’être astreinte à des tâches difficiles. Surtout, elle est la proie d’une religieuse particulièrement méchante avec elle. Celle-ci ne parvient toutefois pas à entamer la soif d’apprendre d’Olemaun. Dans ce roman autobiographique, Margaret Pokiak-Fenton raconte son séjour dans un pensionnat du Nord canadien dans les années 1940. Le récit des épreuves subies par la jeune héroïne est l'occasion d'illustrer la tentative de déculturation des peuples autochtones à travers le système de pensionnats établis par le gouvernement canadien partout à travers le pays. Plus particulièrement, le roman démontre bien comment les habiletés et les connaissances traditionnelles des Inuits étaient dénigrées au profit de façons de faire peu adaptées au milieu nordique. La violence culturelle, physique et psychologique du pensionnat s’incarne tout particulièrement dans le personnage de la cruelle religieuse dont l’héroïne est victime. La narration de l'héroïne, au ton intimiste et sensible, s’accompagne de peintures au style naïf. Des éléments iconographiques, notamment des archives photographiques, ainsi que des notes de bas de pages, apportent des informations visuelles et textuelles aidant à la compréhension du contexte socioculturel, géographique et historique du récit. L’histoire de Margaret Pokiak-Fenton a aussi été racontée sous la forme d’un album dans Quand j'avais huit ans.


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